Artikel M. Met het oog op de uniformiteit van de administratieve jurisprudentie moet in dit bericht het probleem worden aangesneden dat zich, bij een arbeidsongeval, voordoet door de cumulatie van een in de privé- of overheidssector verkregen pensioen met een beroepsactiviteit in de overheidssector, dit ten einde de bezoldiging vast te stellen die als grondslag dient voor het bepalen van de rente.
De oplossing van dit probleem is bijzonder belangrijk daar de cumulatie van een pensioen in de overheidssector met een beroepsactiviteit thans gereglementeerd wordt door de artikelen 140 tot 143 van de wet van 5 januari 1976 betreffende de budgettaire voorstellen 1975-1976, gewijzigd door de wet van 24 december 1976 en door de wet van 5 augustus 1978 houdende economische en budgettaire hervormingen (artikelen 45 en 46).
In zijn arrest d.d. 11 juni 1953 (Pas. 1953, I, 791) betreffende deze aangelegenheid heeft het Hof van cassatie het volgende beginsel vastgelegd : wanneer het slachtoffer van een arbeidsongeval een gepensioneerde is die blijft werken binnen de wettelijke perken van toegelaten arbeid, mag voor de berekening van de bezoldiging als basis voor de rente enkel rekening worden gehouden met de bezoldiging verschuldigd ingevolge het verrichten van de toegelaten arbeid. Inderdaad wordt in deze gevallen de beroepsgeschiktheid van het slachtoffer juridisch en forfaitair door de wet zelf beperkt. Zij wordt teruggebracht tot het aantal uren dat erin is bepaald.
De aandacht moet met name gevestigd worden op de commentaar die in bijlage bij het voormelde arrest (Pas. 1953, I, blz. 793) werd gepubliceerd, en volgens dewelke:
1° de mogelijkheid die de gepensioneerde heeft om het verbod tot uitoefening van een regelmatige beroepsactiviteit te doen intrekken door af te zien (van de verhoging van) het ouderdomspensioen niet van aard is de toestand te wijzigen.
2° de toestand anders zou zijn indien de gepensioneerde van deze mogelijkheid had gebruik gemaakt vóór het ongeval.
Dit beginsel leidt tot het volgende :
1. Wanneer de voorgeschreven perken van toegelaten arbeid door het slachtoffer overschreden werden, zal de in acht te nemen basisbezoldiging uitsluitend deze zijn die overeenkomt met de toegelaten arbeid, behalve wanneer de aanvraag om schorsing van het pensioen werd ingediend en verkregen vóór het ongeval.
2. Wanneer de perken van toegelaten arbeid niet werden bereikt, dan mag het loon waarop het slachtoffer recht heeft vermeerderd worden met een hypothetisch loon en dit binnen de perken van de toegelaten arbeid.
Nederlands (NL)
Français (FR)
Titre
27 SEPTEMBER 1980. - Bericht nr. 10 in verband met de toepassing van het koninklijk besluit van 24 januari 1969 betreffende de schadevergoeding, ten gunste van de personeelsleden der rijksbesturen en der andere rijksdiensten, van sommige leden van het personeel der gesubsidieerde onderwijsinrichtingen en der gesubsidieerde psycho-medisch-sociale centra en diensten voor studie- en beroepsoriëntering, voor arbeidsongevallen en voor ongevallen op de weg naar en van het werk.
Titre
27 SEPTEMBRE 1980. - Avis no 10 concernant l'application de l'arrêté royal du 24 janvier 1969 relatif à la réparation en faveur des membres du personnel des administrations et des autres services de l'Etat, de certains membres du personnel des établissements d'enseignement subventionnés et des centres psycho-médico-sociaux et offices d'orientation scolaire et professionnelle subventionnés, des dommages résultant des accidents du travail et des accidents survenus sur le chemin du travail.
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Tekst (1)
Texte (1)
Article M. En vue d'assurer l'uniformité de la jurisprudence administrative, il convient, dans le présent avis, d'aborder le problème soulevé, en cas d'accident de travail, par le cumul, d'une pension obtenue dans le secteur privé ou public et d'une activité professionnelle dans le secteur public, en vue de déterminer la rémunération servant de base à la fixation de la rente.
La solution à ce problème revêt une importance particulière étant donné que le cumul d'une pension dans le secteur public avec une activité professionnelle est actuellement réglementé par les articles 140 à 143 de la loi du 5 janvier 1976 relative aux propositions budgétaires 1975-1976, modifiés par la loi du 24 décembre 1976 et par la loi du 5 août 1978 de réformes économiques et budgétaires (articles 45 et 46).
Concernant ce problème, la Cour de Cassation, dans son arrêt rendu le 11 juin 1953 (Pas. 1953, I, 791), a posé le principe selon lequel, lorsque la victime d'un accident du travail est un travailleur pensionné, qui continue à travailler dans les limites légales du travail autorisé, la rémunération de base à prendre en considération pour la fixation de la rente doit être limitée exclusivement à la rémunération qui est due en raison de l'accomplissement du travail autorisé. En effet, dans ces cas, la capacité professionnelle de la victime est juridiquement et forfaitairement limitée par la loi elle-même et réduite au nombre d'heures qu'elle fixe.
L'attention doit être attirée notamment sur le commentaire publié en annexe à l'arrêt précité (Pas. 1953, I, p. 793) et selon lequel :
1° la faculté que le travailleur pensionné possède de faire rapporter l'interdiction d'exercer une activité professionnelle régulière, en renonçant à la (majoration de) pension de vieillesse n'est pas de nature à modifier la situation;
2° il n'en serait autrement que si le travailleur pensionné avait fait usage de cette faculté avant l'accident.
De ce principe résultent les conséquences suivantes :
1. Si la victime a travaillé au-delà des limites prescrites, la rémunération de base dont il sera tenu compte ne pourra dépasser celle qui correspond au travail autorisé sauf si une demande de suspension de pension a été introduite et obtenue avant l'accident;
2. Si la victime n'a pas atteint les limites du travail autorisé elle pourra faire compléter la rémunération à laquelle elle a droit par une rémunération hypothétique mais uniquement dans les limites de ce travail autorisé.
La solution à ce problème revêt une importance particulière étant donné que le cumul d'une pension dans le secteur public avec une activité professionnelle est actuellement réglementé par les articles 140 à 143 de la loi du 5 janvier 1976 relative aux propositions budgétaires 1975-1976, modifiés par la loi du 24 décembre 1976 et par la loi du 5 août 1978 de réformes économiques et budgétaires (articles 45 et 46).
Concernant ce problème, la Cour de Cassation, dans son arrêt rendu le 11 juin 1953 (Pas. 1953, I, 791), a posé le principe selon lequel, lorsque la victime d'un accident du travail est un travailleur pensionné, qui continue à travailler dans les limites légales du travail autorisé, la rémunération de base à prendre en considération pour la fixation de la rente doit être limitée exclusivement à la rémunération qui est due en raison de l'accomplissement du travail autorisé. En effet, dans ces cas, la capacité professionnelle de la victime est juridiquement et forfaitairement limitée par la loi elle-même et réduite au nombre d'heures qu'elle fixe.
L'attention doit être attirée notamment sur le commentaire publié en annexe à l'arrêt précité (Pas. 1953, I, p. 793) et selon lequel :
1° la faculté que le travailleur pensionné possède de faire rapporter l'interdiction d'exercer une activité professionnelle régulière, en renonçant à la (majoration de) pension de vieillesse n'est pas de nature à modifier la situation;
2° il n'en serait autrement que si le travailleur pensionné avait fait usage de cette faculté avant l'accident.
De ce principe résultent les conséquences suivantes :
1. Si la victime a travaillé au-delà des limites prescrites, la rémunération de base dont il sera tenu compte ne pourra dépasser celle qui correspond au travail autorisé sauf si une demande de suspension de pension a été introduite et obtenue avant l'accident;
2. Si la victime n'a pas atteint les limites du travail autorisé elle pourra faire compléter la rémunération à laquelle elle a droit par une rémunération hypothétique mais uniquement dans les limites de ce travail autorisé.